J’avais prévenu que je n’en avais pas fini avec Steven Brust, je tiens donc parole. Il s’agit ici de la suite des aventures de Vlad Taltos, avec une compilation de deux tomes, une fois de plus. Et c’est du bon boulot, une fois de plus, même si ce ne sont pas les deux histoires que j’ai trouvé les plus originales ou les plus surprenantes. Dans la première, on retrouve la grande ville et les intrigues mélant pègre, gouvernement et passifs personnels de Vlad. Nous dirons donc : du classique, bien exécuté, avec des rebondissements et de nouveaux personnages dont on sent bien qu’ils auront un vrai rôle dans les grands plans d’ensemble. La structure, qui change à chaque roman, est ici savoureuse puisque l’ensemble est articulé sur le plan d’un repas gastronomique. Dans la seconde histoire, qui se passe chronologiquement avant les deux précédentes (oui, c’est une habitude, mais on s’y fait bien globalement), Vlad retourne sur les terres de ses ancêtres, donc en dehors de l’Empire. Il va y chercher, notamment, les origines de sa mère. Et il va les trouver. Un peu. En fait, il va surtout trouver un paquet de problèmes qu’il n’a pas demandé. S’ensuivra donc une enquête/embrouille plutôt bien ficelée, mais dont je regrette qu’elle ne soit finalement pas plus en lien avec le reste de la série. Bon, il y a des liens, mais quand même pas si centraux que ça. C’est une étape importante pour le personnage, mais pas forcément tant que ça pour le lecteur. Maintenant, hein, c’est toujours très agréable à lire. Donc oui, je continuerai la série.
The book of Dzur, de Steven Brust
