J’avais beaucoup aimé les romans de Jonathan Franzen que j’avais lu (Freedom et The corrections), et j’ai testé ce petit volume autobiographique. Il me laisse un peu dubitatif. Pas en termes de qualité, mais rapport à ce que j’en garde quelques temps après la lecture, soit : pas grand chose. En effet, l’écriture est toujours aussi maitrisé, facile d’accès et pleine de sensibilité, et c’est touchant à la lecture, mais d’une manière qui est restée pour moi assez superficielle. Franzen raconte en effet son parcours, familial, scolaire, sentimental et professionnel. Enfin, des fragments de son parcours. Et je constate que beaucoup ne font que peu écho en ce qui me concerne, alors qu’objectivement, ils pourraient. Parce qu’il parle de son inadaptation dans le milieu scolaire, de questionnements de normalité et de place. Mais peut-être avec trop de distance, peut-être dans un environnement dans lequel je ne me reconnais pas assez. Je ne sais pas, je suis dubitatif, mais je ne peux que constater que la lecture a été agréable, mais que ça ne m’a pas tellement touché. Ce qui ne m’empèchera pas de retrourner un de ces jours à ses romans, notez bien, mais je ne vous conseille pas forcément ce volume-là.
The discomfort zone, de Jonathan Franzen.
