Bon, Skyrim, c’est-à-dire Elder Scrolls V, c’est un peu LE jeu qui était attendu par les fans de rpg med-fan sur ordi (et console d’ailleurs) pour la fin de l’année. Du coup, bon, ceux que ça intéresse ont déjà dû se jeter dedans comme je l’ai fait. Pour les autres, disons qu’il s’agit d’un rpg, donc d’un jeu où vous créez votre personnage et vous partez explorer le monde, et le sauver forcément. Une des grandes forces de Skyrim est de proposer un monde très grand et surtout ouvert, c’est-à-dire que, au-delà de quêtes qui vous amèneront à sauver le monde, vous pouvez tout explorer dans l’ordre que vous voulez, en choisissant les interlocuteurs et les quêtes qui vous plaisent, et sans jamais vous sentir contraint à suivre une histoire ou une direction spécifique. C’est un aspect que j’ai beaucoup apprécié, et qui vous permet de vivre une expérience très personnelle, et de faire évoluer votre personnage selon vos envies. Car, oui, les évolutions possibles pour le personnage sont également variées et intéressantes, et combinables à l’envi, ce qui est encore amplifié par certaines quêtes qui vous feront changer, de manière plus ou moins radicale. Alors, bien sur, il va falloir être capable un minimum de casser du mort-vivant et de résister à des attaques de dragon, mais les manières de le faire sont nombreuses, et un nombre non-négligeable de quêtes peuvent être résolues en parlant et en négociant. Et sinon, oui, c’est beau. C’est froid et gris parce que c’est quand même le grand nord, mais les paysages sont très beaux, et les intérieurs aussi, notamment grâce à des éclairages variés et créant de vrais ambiances (oui, on flippe dans les souterrains à mort-vivants, en tout cas les dix-quinze premières fois, c’est pas Diablo). Autre bon point : ça tourne très bien sur des machines pas énormes. Du coup, même si je n’ai pas complètement fini, j’y ai passé pas mal de temps, et j’ai bien apprécié.