Voilà typiquement un livre dont je me demande si ça mérite que je le chronique. Non que ce ne soit pas un bon bouquin, ça l’est, mais comme c’est la conclusion, de 800 pages, d’une trilogie de science-fiction, je me dis que ça va surtout concerné des gens qui ont lu les précédents et qui du coup liront celui-ci pour finir. Pour ceux-ci, donc, et sans spoiler, je dirais que, globalement, c’est un très bon tome, mais que la fin me laisse un peu sur ma faim. Les multiples personnages font toujours plein de choses intéressantes, et, joie ! Bonheur !, les longs épisodes à Makkrathan reprennent beaucoup d’intérêt, même si je continue à les trouver longs. Mais, comme je disais, la fin non seulement est à mon sens un peu rapide et facile (même si l’idée est globalement bonne) et ne justifie pas d’avoir donné une telle ampleur à l’ensemble, et notamment pas d’avoir sollicité autant de personnages. Parce que ces personnages ont de l’ampleur, beaucoup pour certains, et qu’on s’y attache, pour qu’au final, pour une bonne part, ils ne servent pas à grand-chose. Alors, certes, l’épilogue permet d’avoir une mini-conclusion pour un certain nombre d’entre eux, ce qui compense un peu, mais quand même, c’est frustrant. C’est globalement le sentiment que j’en garde : c’est très très plein de bonnes idées, très bien écrit avec du rythme, des personnages, tout ce qu’il faut, mais la conclusion, sans être mauvaise, n’est pas à la hauteur de tout le reste. Maintenant, ça n’enlève rien au plaisir de la lecture de tout ce bon contenu, simplement au lieu de finir en se disant Waow, on finit en se disant : c’était drôlement bien mais c’est dommage que ça finisse aussi vite.